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Blanco : «Je suis un râleur»



Accusé d'être omnipotent dans le rugby français, Serge Blanco, le président du Biarritz Olympique, se défend dans L'Equipe.
Pour Serge Blanco, la 7e place de Biarritz ne doit pas freiner les ambitions. Etre champion de France, il y pense : «Ma vision est simple : entrer dans les six premiers. Je ne dis pas qu’on
va être champions, qu’on va jouer une finale. Quand je l’annonçais à une certaine époque, on y arrivait la plupart du temps. Là, si je voulais amuser la galerie, je le dirais...» Et l'entraîneur Didier Faugeron restera : «Je n’ai pas l’habitude de changer d’avis. Je fais confiance aux gens, contrairement à ce qu’on peut dire.»

Mais le président hausse le ton contre les rumeurs colportées sur lui et qui nuiraient à l'équipe. «Je ne suis pas fâché, je dis ce que j'ai à dire. On répète : ''Blanco fait l’équipe.'' Qu’est-ce qu’on en a à foutre ? En plus, c’est faux. Le problème, c’est la désinformation. Alors je fais quoi ? Je me fâche ? Il risquerait de ne plus y avoir beaucoup de journalistes à Aguiléra… » Et, non, il n'a pas séquestré d'arbitre : «Je n’ai jamais séquestré personne ! Le pire, c’est que les arbitres l’entendent, alors on finit par entuber Biarritz…. Quand on subit des fautes, bien sûr que je râle. Parce que je suis râleur. (...) J’aime le BO, mais je n’ai jamais sacrifié l’intérêt général des clubs professionnels pour lui.» Son avenir ? «Il y a un président (de la FFR) qui sait pouvoir compter sur ma loyauté.»