Biarritz, ville animée ?

Sancho a écrit:Si Biarritz se vide de sa population active (pour repondre à BTZ), c'est que les gens du coin n'ont pas les moyens d'acheter sur la bande cotière (Anglet, Biarritz, Bidart, Guethary ou St.Jean-de-luz)...et doivent s'expatrier dans les landes ou le pays basque interieur!

Sancho

Et Boucau t'en fais quoi ?
Remettez-nous le parc à buffles !

Non le parc à buffles c'était à Biarritz !

Anglet, Biarritz, Bidart, Guethary ou St.Jean-de-luz)...et doivent s'expatrier dans les landes

Je remarque juste que tu sautes directement d'Anglet aux Landes en oubliant Ba onne et Boucau. Mais c'est vrai que ces deux villes ne sont pas sur la mer et que tu ne les places pas sur la "bande côtière"

Désolé votre honneur aucun point de Boucau n'est côtier, la rive droite de l'Adour est tarnosienne dès que l'on a dépassé l'aciérie ADA.

C'est en 1578 que l'Adour, dont l'embouchure se trouve alors plus au nord, à Vieux-Boucau, est détournée pour se jeter dans un quartier de la ville de Tarnos (Landes) : le Boucau.
En effet, en 1562, la ville de Bayonne, déjà en déclin, obtient de Charles IX de France qu'on lui donne un accès direct à l'océan. C'est Louis de Foix qui fait réaliser la trouée vers l'océan dans laquelle le fleuve s'engouffre le 25 octobre 1578.
Le trafic du port fait alors vivre des pilotes guidant les navires et quelques dockers.

Boucau a fait partie de la baronnie du Seignanx. Le Seignanx est centré sur les croupes surplombant les anciens marais d'Orx, asséchés en 1864. Il était initialement constitué des localités de Boucau, Tarnos, Ondres, Saint-Martin-de-Seignanx, et Saint-André-de-Seignanx.

En 1855, le tracé de la liaison ferroviaire Bordeaux-Bayonne entraîne la création d'une gare dans ce même quartier. Napoléon III, par décret du 14 septembre 1857, décide de la création de la commune de Boucau, en détachant 2 quartiers de Tarnos : le quartier bas (Boucau)
et le quartier haut (Romatet).

L’amélioration des accès maritimes, la desserte ferroviaire, la proximité de l’Espagne avec ses gisements de minerai de fer de Biscaye vont conduire à l’implantation de l’usine des Forges de l’Adour en 1881. L’usine est spécialisée dans la production de rails et accessoires des voies ferrées. Cette industrialisation subite va entraîner une expansion économique et démographique sans précédents sur la commune. "L'épopée" des Forges s'achève en 1965.

Boucau et le Pays basque
La quasi-totalité des cartes récentes où figure une frontière précise pour la province du Labourd y fait figurer Boucau⁶. De même, cette ville est généralement mentionnée dans les listes de communes du Labourd⁷.

Les choses ne sont néanmoins pas totalement simples : du point de vue de la stricte histoire administrative, Boucau n'a en effet jamais été
dépendante du Labourd ni de Bayonne. Simple écart de Tarnos sous l'Ancien Régime, elle suivait le même sort que les paroisses du Seignanx : la coutume en vigueur y était celle de Dax, la sénéchaussée celle de Tartas.

Sous l'influence sans doute des frontières départementales contemporaines, il n'en reste pas moins que la représentation commune en
ce début de XXI^ème siècle rattache en général Boucau au Pays basque : c'est en tous cas l'analyse de Gisèle Carrière-Prignitz qui rappelle dans un premier temps que jusqu'à récemment la frontière nord du Pays basque était constituée par le cours de l'Adour pour les représentations collectives, mais pour ajouter que celles-ci ont évolué. Aujourd'hui, tant Boucau que le quartier bayonnais de Saint-Esprit sont « intégrés » aux provinces basques – même s'ils restent pour certains une « frontière », comme en témoignent encore récemment des rixes entre « Landais » et « Bayonnais » aux fêtes de Bayonne⁸.

Ben non !

Tu as le chic pour choisir des bons sites météo ! après la météo du gourou voilà orange mécanique !

Rien ne vaut un bon plan !

C'est ça ! la gauche du Boucau c'est Tarnos !

Et que dit la météo du gourou au sujet du spot de Boucau ?

Décidément tu sais choisir les bons sites !

Que dire de " la digue du Boucau (Landes)"
Je rajouterai 64340
Lamentable !

Mais as-tu remarqué qu'on parle là de la petite digue du petit port de Boucau communément appelée "la cale"
Car ne mélangeons pas tout !
Le terme "Boucau" seul désigne la ville de Boucau et non du Boucau
Le terme "Le Boucau" désigne l'embouchure de l'Adour car boucau signifie embouchure en vieux gascon ou dialecte local.
C'est pourquoi à l'origine l'Adour se jetait dans l'océan à Vieux-Boucau (vieille embouchure).
Comme écrit plus haut son lit non stabilisé changeait sans cesse au rythme des crues, un peu comme DSK, et on a décidé de le stabiliser à son endroit actuel, "l'embouchure" étant désignée par le terme "Le Boucau". Ça va ? tu suis ?
Alors je continue.
Quand on a divisé Tarnos en deux, la partie où se situe la cale fut appelée Boucau.
Au prochain épisode je te parlerai de l'arrivée du chemin de fer à St Esprit. C'est encore lié à l'histoire de Boucau !

Tu as raison et je n'y suis pas pour rien. Mais n'exagérons rien il n'y a pas de salve ni même d'animosité.
Mille excuses.
Alors allons plutôt au feu d'artifice ce soir :
http://www.sudouest.fr/2012/07/13/il-faut-oublier-l-an-passe-et-que-ce-soit-magique-768735-4037.php

Biarritz sera animée !

Ça vient d'une affirmation de sancho que je partage :
"Si Biarritz se vide de sa population active (pour repondre à BTZ), c'est que les gens du coin n'ont pas les moyens d'acheter sur la bande cotière (Anglet, Biarritz, Bidart, Guethary ou St.Jean-de-luz)...et doivent s'expatrier dans les landes ou le pays basque interieur!"

Boucau est donc concernée par l'expatriation en considérant qu'elle est limitrophe des Landes.
Beaucoup de 2ème, 3ème générations de biarrots s'installent en périphérie (dont le rayon ne cesse de s'agrandir) car les prix sont inabordables sur la côte 64

Business ! business !
Mais c'est partout pareil dès lors qu'il y a une attraction particulière.
Le gros problème c'est que les gens du terroir, à terme, tôt ou tard, ne peuvent plus rester "chez eux".
A part les friqués.
Mais d'autres ont déjà bien débattu (et combattu) sur le sujet.
Le paradoxe c'est que ce sont eux qui créent le problème en boostant les prix. Peut-on faire autrement ?