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Oscars du sport "Sud Ouest" : Imanol Harinordoquy, parce que c’était lui
Le 23 octobre 2011 à Auckland, les Bleus et Imanol Harinordoquy sont passés à un souffle d’être champions du monde. AFP
Le rugbyman basque, qui a raccroché les crampons cette année, sera l’Oscar d’honneur de la rédaction sportive de « Sud Ouest », le 18 janvier.
Imanol Harinordoquy deviendra, le mercredi 18 janvier prochain au cours de la 54e cérémonie des Oscars du sport « Sud Ouest » à Bordeaux (1), le 11e joueur de rugby couronné d’un Oscar d’honneur par la rédaction sportive de votre journal. Et le premier de sa génération. Au palmarès de ce prestigieux trophée, créé en 1982 pour Alain Giresse au lendemain du « Mundial » en Espagne, huit de dix rugbymen qui ont précédé l’enfant de Garazi ont disputé une finale de Coupe du monde de rugby : Serge Blanco, Philippe Sella, Laurent Rodriguez, Daniel Dubroca et Patrice Lagisquet en 1987 ; Marc Lièvremont, Abdelatif Benazzi et Raphaël Ibanez en 1999.
Un palmarès
Mais de tous, Imanol Harinordoquy est celui qui est passé le plus près du titre mondial comme joueur. C’était le 23 octobre 2011 à Auckland. À l’issue de la défaite contre les All Blacks (8–7) à l’Eden Park, il avait déposé un baiser sur le trophée Webb-Ellis, symbole de cette aventure jusqu’à présent inégalée. Ce n’est pas seulement pour ce souvenir impérissable que nous avons choisi de remettre un Oscar d’honneur au troisième ligne basque, à l’issue d’une année 2016 qui l’a vu arrêter sa carrière. C’est aussi pour son parcours exemplaire de Pau à Toulouse en passant, évidemment, par Biarritz, pour dix saisons auréolées de deux titres de champion de France (2005, 2006), de deux finales de Coupe d’Europe (2006, 2010) et d’une victoire en Challenge européen (2012). Il a été l’un des visages du « grand BO » des années 2000, a porté 82 fois le maillot du XV de France, en a été le capitaine, a disputé trois Coupes du monde et remporté quatre fois le Tournoi des Six Nations (2002, 2004, 2007, 2010) dont trois sur un Grand Chelem.
Meilleur ennemi des Anglais comme de ses voisins bayonnais, provocateur et populaire, il continue d’incarner quelque chose du rugby de notre région. Et comme l’arbitre sud-africain Craig Joubert ne figure pas sur la liste des invités des Oscar « Sud Ouest », ce trophée-là, c’est sûr, il pourra le ramener chez lui.
(1) Après 20 éditions au château Pape-Clément de Bernard Magrez à Pessac, les Oscars du Sport « Sud Ouest » auront lieu cette fois au Matmut Atlantique à Bordeaux, le 18 janvier.
Le 23 octobre 2011 à Auckland, les Bleus et Imanol Harinordoquy sont passés à un souffle d’être champions du monde. AFP
Le rugbyman basque, qui a raccroché les crampons cette année, sera l’Oscar d’honneur de la rédaction sportive de « Sud Ouest », le 18 janvier.
Imanol Harinordoquy deviendra, le mercredi 18 janvier prochain au cours de la 54e cérémonie des Oscars du sport « Sud Ouest » à Bordeaux (1), le 11e joueur de rugby couronné d’un Oscar d’honneur par la rédaction sportive de votre journal. Et le premier de sa génération. Au palmarès de ce prestigieux trophée, créé en 1982 pour Alain Giresse au lendemain du « Mundial » en Espagne, huit de dix rugbymen qui ont précédé l’enfant de Garazi ont disputé une finale de Coupe du monde de rugby : Serge Blanco, Philippe Sella, Laurent Rodriguez, Daniel Dubroca et Patrice Lagisquet en 1987 ; Marc Lièvremont, Abdelatif Benazzi et Raphaël Ibanez en 1999.
Un palmarès
Mais de tous, Imanol Harinordoquy est celui qui est passé le plus près du titre mondial comme joueur. C’était le 23 octobre 2011 à Auckland. À l’issue de la défaite contre les All Blacks (8–7) à l’Eden Park, il avait déposé un baiser sur le trophée Webb-Ellis, symbole de cette aventure jusqu’à présent inégalée. Ce n’est pas seulement pour ce souvenir impérissable que nous avons choisi de remettre un Oscar d’honneur au troisième ligne basque, à l’issue d’une année 2016 qui l’a vu arrêter sa carrière. C’est aussi pour son parcours exemplaire de Pau à Toulouse en passant, évidemment, par Biarritz, pour dix saisons auréolées de deux titres de champion de France (2005, 2006), de deux finales de Coupe d’Europe (2006, 2010) et d’une victoire en Challenge européen (2012). Il a été l’un des visages du « grand BO » des années 2000, a porté 82 fois le maillot du XV de France, en a été le capitaine, a disputé trois Coupes du monde et remporté quatre fois le Tournoi des Six Nations (2002, 2004, 2007, 2010) dont trois sur un Grand Chelem.
Meilleur ennemi des Anglais comme de ses voisins bayonnais, provocateur et populaire, il continue d’incarner quelque chose du rugby de notre région. Et comme l’arbitre sud-africain Craig Joubert ne figure pas sur la liste des invités des Oscar « Sud Ouest », ce trophée-là, c’est sûr, il pourra le ramener chez lui.
(1) Après 20 éditions au château Pape-Clément de Bernard Magrez à Pessac, les Oscars du Sport « Sud Ouest » auront lieu cette fois au Matmut Atlantique à Bordeaux, le 18 janvier.
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" C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence." Proverbe Chinois.
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