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(source MEDIABASK)




Au Biarritz Olympique, l’arrivée du nouveau président Jean-Baptiste Aldigé coïncide avec une nouvelle politique de formation des plus jeunes avec un nouveau concept : “Les Mercredis du BO”.

WILLY ROUX



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Le BOPB parie sur la formation pluridisciplinaire des plus jeunes. © Aurore LUCAS

Mercredi 12 septembre. 8h45. Dans le salon Kampf du Biarritz Olympique, une vingtaine d’enfants jouent gentiment à se faire des plaquages sur les tapis bleus. Au fond à gauche, trois animateurs terminent le montage de deux baby-foot flambant neufs. A l’autre bout, dans une petite pièce cosy, une dizaine d’autres enfants font des coloriages ou jouent à un jeu de société. Certains ont retrouvé d’anciens copains, d’autres plus timides observent la scène. Des parents rôdent enfant au bras pour faire le tour des installations. D’autres remplissent les formulaires d’inscription des “Mercredis du BO”.
Pour la première année, le Biarritz Olympique propose aux enfants du CP au CM2, tous les mercredis de 8h30 à 18h00, un nouveau concept de “centre aéré” basé en majeure partie sur le “multisports”. L’idée innovante est le fruit d’une réflexion entre le président du Biarritz Olympique Pays Basque, Jean-Baptiste Aldigé (lire par ailleurs) et des sections omnisports du club basque. Le but est former les futurs cracks du rugby de demain dès le plus jeune âge, mais en se basant sur les apprentissages de différents sports et le vivre ensemble. L’école de rugby, c’est fini. Désormais, c’est les “Mercredi du BO”.
Un projet sur dix ans
Une nouvelle offre pour les plus jeunes licenciés du club dans laquelle trois heures de rugby sont tout de même prévues le samedi matin en plus de ces mercredis. “Nous commençons à planter les graines de la formation. La première est ce centre aéré. C’est un projet sur 10 ans, explique Jean-Baptiste Aldigé, le président du BOPB. Ma cible, c’est les enfants pas encore nés et ceux qui ont aujourd’hui entre 0 et 5 ans. La maman qui se pose pour la première fois la question de ce qu’elle fait avec son enfant, parce que le mercredi elle travaille. Bien ! Elle vient chez nous car en plage horaire, nous mettons une réponse à un problème. Et en terme de marketing, soit nous nous mettons à ne faire que du rugby et nous sommes en concurrence avec la pelote, le tennis et le surf, ou nous proposons de tous les sports donc il n’y pas à choisir”.
La carte “multisports” et l’accueil à la journée sont clairement les atouts dans la manche du BO. “Mon fils adore tous les sports. Il a envie d’en découvrir plusieurs alors que l’an dernier il faisait seulement du judo et de la natation. Il arrête le judo mais à la place, il a ces mercredis au BO”, s’enthousiasme Thomas Raufaste, père de Maé, 6 ans venu d’Ahetze. Cette “offre complète et nouvelle” a su séduire également Marisol Garatea. Son fils, Théo, 6 ans, “un peu timide” a fini d’être convaincu par la présence du hip hop lors de ce premier mercredi. “J’espère qu’il trouvera un sport passion et qui sait deviendra une graine de champion”, sourit cette maman d’élève de l’ikastola de Bidart. Le prix attractif de 41 euros par mois, repas compris, a également attiré de nouveaux parents soucieux d’occuper leurs enfants alors qu’ils n’ont plus école le mercredi après le passage à la semaine de quatre jours. “C’est une bonne variante. Un centre ou un autre, c’est bien ! Mais en plus, ici au BO, le prix est attractif et nous avons des facilités de paiement”, poursuit Marisol Garatea.
“Pour nous, l’argent n’est pas perdu”
Un tarif de 410 euros par an, certes plus cher qu’une licence traditionnelle dans un club sportif, mais assez bas pour un centre d’accueil de loisirs. Jean-Baptiste Aldigé, en bon chef d’entreprise qui a injecté environ 2 millions d’euros dans le BO à son arrivée, fait les calculs : “Aujourd’hui, pour 41 euros par mois, vous avez un accueil des enfants le mercredi de 8h30 à 18h00. Plus trois heures le samedi consacrées au rugby. Soit 13 heures d’accueil des enfants environ et cela quatre fois par mois. Si vous faîtes la division avec les 41 euros, je suis à moins de 1 euros de l’heure avec le repas compris. C’est le centre aéré le moins cher du monde ! Économiquement, les charges sont bien plus élevées que 41 euros par gamin, c’est cinq à dix fois cette somme par gamin, mais ce n’est pas grave. Ça, c’est nous qui le payons, c’est notre sponsoring, notre mécénat. Nous préférons perdre de l’argent sur ce coup là. Quoique nous n’en perdons pas d’ailleurs, nous investissons. Pour nous, il n’est pas perdu car nous avons quelque chose au moins qui va dans le local, dans notre terroir à nous”.
A 9 heures, les 50 enfants sont réunis, assis sur les tapis. Laurent Algalarrondo, directeur des mercredis du BO et animateur de l’école d’athlétisme du BO Omnisport, présente la nouvelle équipe composée de cinq animateurs et le déroulé de la journée aux enfants. Trois groupes en fonction de l’âge sont formés. Les activités matinales vont pouvoir débuter. Ces activités seront pratiquées durant toute la période avant les prochaines vacances de la Toussaint. Le Biarritz Athlétic Club, club de pelote voisin, a prêté le Jai Alai et sa salle attenante. Au programme, hip hop, athlétisme et base-ball. Au total, près de 5 000 euros ont été investis pour le matériel sans compter les petits travaux effectués pour assurer un bon accueil des enfants. “En réalité, nous avions un projet dans les cartons de faire un accueil omnisport les mercredis matins au BO Athlétisme, explique le directeur. Quand le président Aldigé a appris cela, il a réuni tous les acteurs du BO et en l’espace de trois semaines, nous avons dû nous préparer à accueillir les enfants à la journée. C’est un projet génial et nous avons un appui énorme du club, des clubs voisins, les enfants vont pouvoir développer des compétences transversales”.
Enceinte portative en main, l’animateur de hip-hop fait résonner la musique dans le Jai Alai. A un rythme soutenu, les enfants apprennent les pas de bases alors qu’au fond de la kantxa, le moniteur d’athlétisme prépare des petits parcours. Les trois groupes tourneront sur les trois ateliers avant d’aller profiter d’un repas servi en deux temps. Un déjeuner fourni par le restaurant solidaire Eole de Tarnos qui travaille avec des produits locaux. Tout le surplus sera donné à la Croix Rouge. En revanche, le goûter doit être fourni par les parents. L’après-midi, les enfants seront de nouveau divisés en deux groupes. Les minibus du club les emmèneront à l’hippodrome des fleurs pour le rugby. Un autre groupe restera faire des activités manuelles. Par la suite, des interventions d’associations comme Du flocon à la vague ou Surfrider sont prévues ainsi que du soutien scolaire et des cours de langues (anglais, basque). En cas de pluie l’après-midi, la ville de Biarritz donnera accès aux enfants aux musées, comme la Cité de l’Océan.
Gain de temps et économies
L’objectif du Biarritz Olympique Pays Basque est d’accueillir cette saison, 120 enfants chaque mercredi. Puis à terme, d’accueillir plus de 600 enfants de 5 à 17 ans d’ici trois ans. Autant dire que l’ambition du club dans la filière formation est très forte et s’inscrit sur la longue durée. “Quand les jeunes auront 12 ans, selon les profils, nous choisirons ceux qui pourront ne faire que du rugby de compétition. Ainsi, ils intègrent la filière d’individualisation de la formation de 12 à 18 ans. Et seulement ensuite, ils pourraient intégrer le centre de formation à 18 ans. Pour nous il y a deux intérêts. Déjà nous ne perdons pas de temps sur les profils qui ne peuvent pas aller dans notre filière de haut niveau et nous économisons de l’argent car investir sur un jeune de 12 à 18 ans en se disant qu’il va intégrer le centre de formation et qu’il n’y va pas, c’est de l’argent perdu”, conclut le président Jean-Baptiste Aldigé.

J'espère que tu as de bonnes relations chez Médiabask car il est interdit de copier/coller des articles de journaux ou torchons considérés comme tels sur les forums.

Très bonne initiative de Fermin, l'accueil des jeunes, la formation tout ça, l'article est clair, pas la moindre remarque insidieuse, c'est tellement rare de nos jours, ça fait plaisir à lire.
Mais si les journalistes de Sud-Ouest lisent ça, c’est sûr que ça ne va pas leur plaire. ils vont tomber à bras raccourcis sur leur confrère: aucune allusion fielleuse, ça ne se fait pas.

Ben non ! d'ailleurs ils ont commencé aujourd'hui !

quelle classe cet etcheto à 4 jours du derby , voilà qui s'annonce sous les meilleures auspices

Jakes a écrit:J'espère que tu as de bonnes relations chez Médiabask car il est interdit de copier/coller des articles de journaux ou torchons considérés comme tels sur les forums.

je te laisse le soin de présenter l'article en question selon la forme qui te siéra.
après tout, c'est toi l'arbitre suprême, voire le responsable de ce forum...
je continue de m'intéresser au fond.
j'espère que tu as de bonnes relations tout court pour être en mesure de qualifier Médiabask de torchon...

Dans le cas présent c'est un article de journal, mais tu l'avais bien compris...

amiral a écrit:quelle classe cet etcheto à 4 jours du derby , voilà qui s'annonce sous les meilleures auspices

Ils ne peuvent pas s'empêcher de faire de la provoc à chaque fois comme Monribot avec sa fameuse phrase sur les bobos et les prolos !