NOIROT s'éclate en 8 !!!

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D'abord, une certitude. Les meilleurs ont gagné. Sans faire injure aux présents, les absences des «physionomistes» Adrien Rowling et Alexis Calais auront pesé lourd dans le comportement du paquet d'avants local.


Pourtant, portés par une belle envie, et la botte chirurgicale de Romain Pène et Benoît Bosc, les locaux auront longtemps fait la course devant. Pourtant, flottait dans l'air un étrange sentiment d'incertitudes. En effet, longtemps, trop longtemps, la conquête directe des étoilistes (touches, renvois) aura été insuffisante pour exister à ce niveau. Ainsi, Minelli, en bout de ligne, après une touche locale encore une fois contrée, remet les lomagnols devant. Salice et Dallies jouent juste, et le 100 % de Pène au pied permet de tourner aux «agrumes» avec un très flatteur 15 à 7. Sur le coup d'envoi, les étoilistes sont aux abonnés absents, et Minelli encore lui, dernier servi, redonne de l'espoir aux siens. Dès lors, une seule formation sur le terrain : gavés de ballonse en conquête avec Vissié, les «ciel et blanc» déroulent un rugby de qualité, autour de leur excellent maître à jouer, Benjamin Noirôt. En toute logique, Parat, sur l'autre aile, donne l'avantage aux hommes de Xavier Chiarri, après une monstrueuse, mais improbable valise de Vogel autour des «gros».

Sevrés de ballons, manquants de patience, mais armés d'une belle envie, le rush final des Gimontois est trop désordonné, à l'image d'une dernière giclée de Nathan Rambeau, qui aurait mérité un meilleur sort avec plus de patience et de sang-froid.