Saison 2016-2017

Présentation du BO dans le Midol du jour

Et ça dit quoi ? 

Mat' a écrit:Et ça dit quoi ? 

Sur 2 pages, présentation de l'effectif poste par poste, portrait de Ximun Lucu et interview de Darricarrère et Brusque.

En résumé :
- Isaac sera là pour faire le lien entre les joueurs et le staff, 
- Mazas responsable de l'école de rugby et du jeu au pied + skills chez les pros, 
- recrutement d'1 joueur d'expérience par ligne pour encadrer les jeunes, 
- utilisation d'Aguiléra pour des évènements (concerts) organisés par l'agence BO Events
- objectif : finir dans les 5

Prenons date

Journée 1 : BOPB - RC NARBONNE le vendredi 26 août à 20h30
Journée 2 : US MONTAUBAN - BOPB : le vendredi 2 septembre à 20h00

a quelle heure on soupe ?

Comme dab !

L’ENTRETIEN DU MARDI AVEC NICOLAS BRUSQUE


RUGBY Recrutement, finances, ambitions : le président du Biarritz Olympique, Nicolas Brusque, balaie les dossiers chauds, à trois jours de la reprise du championnat de Pro D2 face à Narbonne


RECUEILLI PAR PIERRE MAILHARIN p.mailharin@sudouest.fr


Nicolas Brusque attaque sa première saison en ayant maîtrisé le recrutement. PHOTO JEAN-DANIEL CHOPIN

« Sud Ouest » Vous visiez les demi-finales au début des deux dernières saisons, sans y être parvenu à la fin (1). Est-ce toujours l’objectif ?

Nicolas Brusque Oui, bien sûr. Après, ce n’est pas tout de le dire, il faut s’en donner les moyens. Par rapport à ce qu’on a mis en place, on a cette option. Autant l’an dernier, on arrivait sur un groupe que je n’avais pas construit, autant cette année, on est quand même sur un travail de plus d’une saison. On peut se donner ces objectifs sans penser qu’ils soient inatteignables.

Envisagez-vous, malgré tout, un troisième échec d’affilée ?
Je ne devrais pas le dire, mais bien sûr. On l’envisage, puisqu’on doit le travailler au niveau de notre budget, pour les saisons à venir. Mais on envisage surtout d’y arriver, pour continuer à développer le club.

Qu’avez-vous mis en place de nouveau pour valider ce scénario ?
On a réalisé un changement au niveau du sportif, puisqu’on a 16 nouveaux joueurs. Et du staff : David Darricarrère était arrivé en cours de saison, comme consultant. Il est désormais salarié du club. On a choisi ensemble les joueurs et je lui ai amené Fredo Garcia, un entraîneur avec un nouveau discours (NDLR : entraîneur des avants), dont le groupe avait besoin. Jack Isaac, en tant que « team manager », va de son côté nous apporter une osmose et une organisation anglo-saxonne qui nous manquait. Tout ça a déjà une influence sur l’état d’esprit.

 Vous avez remplacé quasiment la moitié de l’effectif. Le but était-il de repartir à zéro ou presque ?
 L’idée n’était pas de partir avec de nouveaux joueurs proprement dits, plutôt d’avoir une nouvelle approche, positive, des choses. Il ne s’agit pas de décrier les joueurs qui sont partis, loin de là, mais on était quand même dans une mouvance négative. Ça faisait trois saisons que les objectifs n’étaient pas atteints. Et puis, il fallait épurer l’aspect financier. On va passer d’un budget de 10,7 à 9,5 millions d’euros. En sortant certains joueurs, on a fait un gain significatif au niveau de la masse salariale. L’an dernier, on était à 3,6 millions, là à 2,9, avec plus de contrats pro, 30 contre 26. Ça ne veut pas dire qu’on a pris des joueurs moins bons. Ils sont seulement plus en accord avec ce qui se fait en Pro D2 du point de vue salarial. Ils sont venus par rapport à un projet et non un enrichissement personnel. Il peut y avoir des bonus quand les objectifs sont atteints.

Le risque de cette régénération n’est-il pas, au début, de manquer de cohésion, comme ça a pu être le cas lors des matchs amicaux (2) ?
C’est vrai qu’on peut être mécontent du rendement. Mais ça ne me fait pas peur. Vu ce qui se passe aux entraînements, dans les vestiaires, je reste confiant. Ça va payer. Ça met juste plus de temps à se mettre en place. On a besoin d’adaptation.


Il est toujours important de bien démarrer un championnat, ce que vous n’aviez pas réussi l’an passé. Le traumatisme est-il évacué ?
Après le match de Vannes, on pourrait penser qu’il y a une phase de doutes, que les mauvais démons ont ressurgi. Ce n’est pas le cas. C’est juste un problème d’approche, il faut que les joueurs prennent conscience de ce qu’ils sont capables de faire. Je retiens de cette préparation la première mi-temps contre Bordeaux. C’était notre vrai visage.

Vous avez enrôlé plusieurs joueurs expérimentés (Roumieu, Fortassin, Synaeghel), au milieu d’éléments en devenir. Comment faut-il interpréter ce recrutement ?
La première base de notre recrutement, ça a été de garder nos jeunes. Plusieurs d’entre eux étaient en fin de contrat et très demandés : Hamdaoui, Ruffenach, etc. Il fallait ensuite aller dans ce sens, prendre encore des jeunes, capables d’évoluer rapidement avec le groupe. Des gars comme Singer ou Bastien ont un acquis au niveau supérieur, ils sont à même de trouver du temps de jeu en Pro D2. Il faut que ces jeunes soient encadrés. C’est pourquoi on a décidé, sur certains postes, de pallier le manque d’expérience. On a aussi cherché des joueurs avec un discours qui puisse amener ces jeunes au plus haut niveau.


Les soucis budgétaires de l’intersaison, avec la menace d’une relégation administrative en Fédérale 1, finalement écartée, sont-ils derrière vous ? Pouvez-vous certifier que ça ne se reproduira pas cette saison ?
On a amené à la DNACG (Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion) un bilan prévisionnel équilibré. Je peux vous dire qu’ils sont très regardants, on s’en est aperçu la saison dernière. On est confiant.

 Cela fait un an que vous avez accédé à la présidence du BO. Quel regard portez-vous sur votre première saison mouvementée ?
Peut-être que je ne m’attendais pas à ce que ce soit si dur psychologiquement. Mais à partir du moment où on a envie de faire bouger les choses, on se confronte à ce genre de situations. C’est vrai qu’en prenant le club, je ne pensais pas qu’on aurait six défaites en début de saison. Même si je savais que ce serait compliqué, vu qu’on sortait d’une non fusion qui avait touché les joueurs. Il a fallu vite prendre des dispositions, l’entrée en matière a été périlleuse. Après, on a aussi perdu dans la saison des gens importants du club : Serge Kampf (ancien mécène du BO décédé en mars 2016), mais aussi Jean-Christophe Rougé (avocat de Serge Blanco et coordinateur à la DNACG, décédé en novembre 2015). J’avais confiance en lui. J’ai été rapidement dans l’urgence et on a couru après. Ça a été dur, ça nous a aussi permis de prendre les bonnes décisions.

Problèmes sportifs, financiers, vous avez tout eu ou presque. C’était un baptême du feu ?
Oui, mais en même temps, ça m’a fait évoluer plus rapidement. Si le début de saison n’avait pas été si catastrophique, peut-être qu’on se serait voilé la face et ça n’aurait pas été aussi incisif. C’était peut-être un mal pour un bien, l’avenir le dira.

L’avenir proche, c’est la reprise de la Pro D2 vendredi avec la réception de Narbonne à Aguilera (20 h 30). Les déboires actuels des Audois (3) vous donnent-ils un avantage ?
Ça peut avoir deux aspects. Ou bien le groupe se soude et il en ressort une énergie positive pour eux. Ou on les prend bien à la gorge dès le début du match et ça explose. Il n’y a que le terrain qui le dira. On essaie de se focaliser d’abord sur ce qu’on veut faire. On sait à quel point il est difficile de démarrer le championnat. Mais aussi que ça ne sert à rien de gagner pour en prendre 40 le match suivant. C’est la régularité qui nous permettra d’avancer.

(1) 8e en 2015-2016, 7e en 2014-2015.

(2) Défaite contre Dax à Soustons (17- 26), puis face à l’UBB à Aguilera (24- 47) et courte victoire devant Vannes, encore à Aguilera (17-14).

(3) Les Narbonnais ont vécu la même menace de relégation en Fédérale 1 que le BO, avant d’être sauvés. L’ancien international australien Rocky Elsom a été écarté de la présidence fin juillet, au profit de Bernard Archilla. L’entraîneur Christian Labit est en arrêt maladie.

Voilà un jeune intelligent et avec des valeurs.

J'espère qu'il restera longtemps chez nous.

http://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2015-2016/pro-d2-biarritz-maxime-lucu-les-jeunes-ne-doivent-pas-s-enteter-a-vouloir-jouer-en-top-14_sto5741258/story.shtml

C'est bien le ressenti qu'il donne quand on le rencontre...
Accessible, respectueux, le genre de gars que j'aime !

oui vraiment agréable et simple. Un bonheur ce garçon et il progresse de jour en jour.

RUGBY REPRISE DE LA PRO D2 (BIARRITZ-NARBONNE DEMAIN À 20 H 30 À AGUILERA)


 

Alexandre Roumat, 19 ans, s’est montré lors du match amical face à Vannes (succès 17-14). Il pourrait encore avoir du temps de jeu cette saison. PHOTO ÉMILIE DROUINAUD




EFFECTIF 2016-2017 Le Biarritz Olympique a poursuivi cet été le rafraîchissement de son groupe de joueurs, enclenché en cours de saison dernière. Un choix de club autant qu’une nécessité financière


PIERRE MAILHARIN p.mailharin@sudouest.fr

Les trentenaires se serrent les coudes. Ensemble, ils forment un pack de résistants. Huit (1). C’est tout ce qu’il reste de l’expérimentée formation biarrote de ces dernières années. Exit Erik Lund (37 ans), Benjamin Noirot (36), Ueleni et Ikapote Fono (34 et 30), Ben Broster (34), Nick De Lucas (32) ou encore Takudzwa Ngwenya (30), pour ne citer que les plus connus. Place aux jeunes et au BO nouveau. La transition avait commencé lors du précédent exercice, avec l’intronisation au capitanat du demi de mêlée Maxime Lucu (23 ans), confirmé dans la fonction, et l’utilisation abondante de talents prometteurs, tels Kylan Hamdaoui, Yohan Le Bourhis et Jean Sousa, tous âgés de moins de 25 ans. Au cœur de la tourmente, le staff avait même fait confiance à ses minots, champion olympiques de la jeunesse : Alexandre Roumat et Alex Arrate. Dix-neuf ans, zéro complexe. Le premier recrutement intégralement piloté par le président Nicolas Brusque et son coach principal David Darricarrère consolide le processus. Sur les seize joueurs enrôlés, huit ont moins de 26 ans. Pas étonnant que l’effectif 2016-2017, dévoilé aux fans en juillet, présente un visage presque juvénile. Moyenne d’âge, à quelques rides près : 25 ans.

Réduction de la voilure
Le grand chamboulement du groupe biarrot a toutefois d’abord obéi à des contingences pragmatiques. Après les déboires financiers, il était devenu impératif de réduire la voilure salariale. Celle-ci est passée de 3,6 à 2,9 millions d’euros, selon les chiffres fournis par Nicolas Brusque (notre édition du 23 août). En parallèle, cette impressionnante rotation doit permettre d’assainir l’état d’esprit d’une escouade traumatisée par des saisons de galère : « Depuis deux ans, ce groupe a connu des échecs sur des objectifs élevés. L’idée, c’était de le ressourcer, en lui amenant des joueurs, qu’ils soient expérimentés (lire par ailleurs) ou que ce soit des jeunes », valide David Darricarrère. La dimension sportive a bien sûr été intégrée. L’effectif, trop juste en nombre l’an dernier avec seulement 26 joueurs en contrats pro – « On a manqué de profondeur par moments » – a été étendu à 30. Tout cela, en contrôlant le volume de rémunérations, donc. Pas simple : « On a essayé de faire des bons coups », avance David Darricarrère. Le pari s’est porté sur la jeunesse. Moins onéreuse. Et façonnable. « J’y crois. Les jeunes, quand ils ont du talent et les dispositions mentales pour y arriver, autant les faire progresser en leur donnant du temps de jeu et qu’ils s’identifient au club. Après, ce ne sont pas des joueurs finis. À nous de les faire travailler. » En deuxième ligne, la paire Jean Baptiste Singer (Clermont, 21 ans) et Léo Bastien (Agen, 23 ans), qui formait en 2013 l’attelage de l’équipe de France moins de 20 ans, s’inscrit dans cette régénération séduisante. Le premier œuvrera, avec son « profil de grand », à marcher sur les traces d’Erik Lund ; le second possède un registre plus « puissant ». Devant eux, Matthieu Giudicelli, plus âgé (26 ans) mais encore jeune pour un pilier droit, est présenté comme un très bon espoir du poste. À la charnière, Alexandre Loustaunau, 23 ans, débarque du monde amateur et de Mauléon avec un statut de numéro trois des demis de mêlée. Une hiérarchie qu’il s’emploiera à chahuter. Ses matchs amicaux ont montré qu’il avait des fourmis dans les jambes.

DE L’EXPÉRIENCE POUR ENCADRER
« Il a fallu trouver un équilibre entre jeunes et expérimentés. » Si David Darricarrère a rafraîchi son effectif, il n’a pas cédé au rajeunissement inté- gral. Plusieurs joueurs avec du vécu professionnel font ainsi partie des seize recrues. Ciblés pour leur expé- rience, ils sont aussi censés permettre aux prometteurs biarrots de s’aguerrir à leurs côtés. David Roumieu, 34 ans et toujours du peps, est appelé à épauler Romain Ruffenach, 21 ans, au talon. Fabien Fortassin, 32 ans, tournera avec Yohann Le Bourhis à l’ouverture. Le centre puncheur Delaï (32), le huit franchisseur Manu (30) et le polyvalent deuxième-troisième ligne Nabou (28) doivent tirer le groupe vers le haut. Le pilier Synaeghel (29), de retour au club, et son homologue argentin Assi (27), sont eux invités à stabiliser la mêlée rouge et blanc. L’ailier Vaka (29) grand espoir il y a quelques années mais perturbé par des blessures, pourrait être la belle surprise de la saison. S’il n’est pas à nouveau perturbé par des pépins physiques.

Des paris pour finir
Enfin, pour tenter de faire oublier les finisseurs Ngwenya et Davies (20 essais à eux deux l’an passé), le BO a misé sur un treiziste, Corbin Kiernan (23 ans) et un ailier au profil longiligne (1,92 m), Robinson Caire (22 ans), en provenance de Grenoble. Le FrancoAnglais Kyran Bungaroo, tout juste 18 ans, pourrait aussi se montrer quelques minutes. « C’est un joueur de classe, avec un potentiel exceptionnel », annonce David Darricarrère. À 26 ans, l’arrière Ximun Lucu, frère de Maxime, n’entre dans aucune catégorie. Toujours jeune et fringant, il s’est frotté au Top 14 et à la Pro D2 avec Mont-de-Marsan. Surtout, il revient dans son club formateur avec un grand appétit de réussite. Pour lui comme pour les autres, jeunes ou moins jeunes, c’est d’abord ça qui comptera cette saison.

(1) Cabarry, Van Staden, Roumieu, Soqeta, Manu, Fortassin, Baby, Delaï.

SAISON 2016-2017 Après les montées de Lyon et Bayonne, il n’y a plus vraiment d’épouvantail susceptible de survoler la ProD2. Si Agen et Oyonnax font figure de favoris, il y a d’autres prétendants à la montée en Top 14


Du Japon aux États-Unis, la Pro D2 sera diffusée cette saison dans 120 pays. Un atout de plus pour cette division qui n’en finit plus de grandir, tant sur le plan sportif qu’en terme d’audiences et de couverture géographique avec les arrivées des promus Vannes et Soyaux-Angoulême. Un championnat très homogène où la lutte devrait être chaude à tous les étages.

1 L’épouvantail Oyonnax peut-il être contesté ?
Après le cavalier seul de Lyon la saison dernière, Oyonnax est LE favori désigné pour la première place et donc la montée directe en Top 14. Avec le plus gros budget (11,22 M€) et un solide recrutement (Cudmore, Gélédan, Ruiz), les « Oyomen » ont de solides arguments pour retrouver au plus vite l’étage supérieur. Reste à voir comment cet effectif, profondément remanié, aura digéré la descente et s’il sera capable de relever le défi d’un championnat où il sera forcément attendu partout. Comme Oyonnax, Agen est un sérieux candidat à la remontée. Le SUA pourra s’appuyer sur un effectif quasi inchangé – même s’il a perdu plusieurs cadres (Narjissi, Mazars, Giraud, Balès) – et l’expérience de 100 matches de Pro D2 avec notamment deux finales en 2014 et 2015. Derrière les deux relégués du Top 14, Perpignan et son staff d’anciens Agenais (Lanta, Gelez, Benetton) a aussi fait un solide recrutement (Millo-Chluski, Muller, Acebes) même si le club a déjà licencié l’ancien ailier de Toulouse Matanavou qui n’a jamais trouvé le chemin de l’entraînement… Aurillac, finaliste, la saison dernière, et Montde-Marsan, finaliste en 2015, seront des candidats aux phases finales.

2 Les nombreux outsiders seront-ils au rendez-vous ?
La Pro D2 étant très homogène cette saison, plusieurs équipes sont capables de bousculer la hiérarchie du Top 5 et donc de s’inviter aux phases finales d’accession. Cela a déjà été le cas de Colomiers la saison dernière. Malgré la retraite de Skrela, les hommes de Bernard Goutta devraient s’inscrire dans la continuité avec un jeu séduisant. Après deux saisons délicates pour digérer la descente, Biarritz a aussi effectué un joli recrutement (Fortassin, Vaka, Synaeghel) qui peut lui permettre de viser la qualification. Montauban a fait forte impression durant ses matches de préparation. La page Péméja tournée, l’entraîneur des trois-quarts, Christopher Whitaker, n’est « pas venu pour jouer le maintien ». Enfin Béziers, 6e la saison passée, est-il capable de gravir une marche ?

3 Relégation : les promus promis à l’ascenseur ?
Avec le plus petit budget de Pro D2, Soyaux-Angoulême tentera l’exploit de se maintenir comme l’autre promu, Vannes. Il ne serait pas mince deux ans à peine après le titre de champion de France de Fédérale 2. Après un été difficile en coulisse, Narbonne est en danger. Sur le papier, Albi et Carcassonne semblent mieux armés que Dax et Bourgoin

LA FORMULE


Un barrage Top 14/Pro D2 en 2018
C’est la dernière édition où le 1er de la saison régulière et le vainqueur des phases finales d’accession sont promus en Top 14. À partir de la saison prochaine, seul le vainqueur de phases finales de « type Top 14 » entre les six premiers de Pro D2 accédera directement à l’étage supérieur. Le finaliste battu aura une seconde chance, à domicile, lors d’un barrage face au 13e du Top 14 qui aura lui une chance de se maintenir. « L’avenir nous dira si c’est bien ou pas », plaide un Olivier Magne favorable à une seule montée de Pro D2 et une seule descente en Top 14. « Permettre à une équipe, après une finale de Pro D2 perdue, de jouer un match de barrage contre un club de Top 14 qui a un effectif différent à une équipe de Pro D2 qui aura déjà joué 33 matches, je ne sais pas s’il y a un vrai intérêt et si l’équité sportive sera respectée ».




Question de visibilité


HORAIRES En décalant les coups d’envoi des matches du vendredi en soirée, la Pro D2 espère faire le plein d’audience et de spectateurs



Après une saison « test », la Pro D2 s’installe en semaine, même si une affiche décalée est maintenue le dimanche, en tout début d’après-midi (14 h 15), sur Eurosport 2. Privé de Ligue 2 cette saison, la chaîne du groupe Discovery a décidé de valoriser encore plus la réserve de l’élite du rugby français. Cela a entraîné des changements d’horaires pour les coups d’envoi des matches du vendredi, la grande affiche avancée au jeudi restant à 20 h 45 et toujours diffusée en direct sur Canal + sport, avec une rediffusion à partir de minuit sur Eurosport 2. Avec la disparition de l’affiche du Top 14 du vendredi, Eurosport a ainsi opté pour un show animé par l’ancien pilier Christian Califano, « Les Tontons Flankers », de 19 h 15 à 20 h 15. L’affiche phare de la journée de Pro D2 sera donc diffusée désormais à 20 h 30 (contre 19 heures la saison passée) et encadrée d’un avant-match et d’une émission de dé- briefing, « Soir de Pro D2 ». Et de 23 h 30 à minuit, la chaîne retransmettra un grand format de la meilleure des autres rencontres de la soirée qui auront lieu à 20 heures (au lieu de 19 h 30).

« L’événement du vendredi »
Vice-président de la Ligue en charge des droits TV, Alain Tingaud se réjouit de cette programmation : « On a fait des corrections au niveau des horaires parce que les matches à 19 heures ou 19 h 30 étaient peut-être un peu tôt pour que les gens puissent se rendre dans les stades. La Pro D2 va s’installer comme l’événement sportif du vendredi soir, puisqu’il n’y a plus de Top 14 et qu’il n’y a pas de foot non plus à la télé. Cela devrait corriger de façon importante le nombre de personnes qui vont venir dans les stades, sachant que les audiences étaient déjà très bonnes la saison dernière ». Reste un point noir pour les clubs de Fédérale : la concurrence du match du dimanche après-midi. « Ils ont raison de faire cette critique, c’est un vrai problème, reconnaît le pré- sident du SU Agen. À la demande de France 3 et d’Eurosport, il a fallu qu’on offre un créneau. Mais les clubs vont faire au mieux pour essayer d’avoir des partenariats avec les environnements où il y aura des matches de Fédérale. Effectivement, c’est un match qui peut polluer et il y en a un autre puisqu’il y a aussi le match de Top 14 à 12 h 30. C’est un peu compliqué de caser tous les matches ». F. C.

« Un réel intérêt pour ces soirées »

OLIVIER MAGNE Consultant sur Eurosport, l’ancien troisième ligne assure que la Pro D2 progresse en terme d’audience et de spectacle

« Sud Ouest » Quel regard portez-vous sur le niveau du championnat de Pro D2 qui débute ce soir ?
Olivier Magne C’est un peu l’interrogation de chaque début de saison. Il y a des équipes qui redescendent, Agen et Oyonnax, qui font figure de favoris pour la remontée immédiate. Et puis derrière deux petits nouveaux, Vannes et Soyaux-Angoulême, qui peut-être, contrairement aux autres saisons, vont pouvoir lutter avec les équipes du milieu de tableau pour se mêler à la bagarre pour la qualification. Le niveau global monte chaque saison, mais l’an dernier ça a été par période. On a eu un début plutôt satisfaisant avec des choses très intéressantes. Et puis il y a des équipes qui ont du mal à maintenir un niveau constant sur la saison. C’est un peu la problématique en Pro D2. Mais il faut souligner qu’il y a eu plus de 1 000 essais marqués la saison dernière en Pro D2, donc une moyenne de 4 par matches, ce qui est assez significatif et surtout plus qu’en Top 14. C’est le signe que ces équipes de Pro D2 se tournent davantage vers un jeu offensif. C’est peut-être aussi un effet de la Coupe du monde 2015.

Les horaires des matches ont été décalés pour donner plus de visibilité à ce championnat. Son intérêt peut-il encore grandir ?
Complètement. On a des chiffres à Eurosport qui sont quand même assez significatifs et l’ensemble des diffuseurs de la Pro D2 voient leurs audiences augmenter. Avoir maintenant des horaires fixes sur le jeudi et le vendredi (lire par ailleurs) va exposer encore un peu plus la Pro D2 et les équipes qui vont jouer à ces moments-là. C’est un engouement qui ne se dément pas, il y a un réel intérêt pour ces soirées et pour cette compétition. Les spectateurs et les téléspectateurs sont contents de voir le niveau de cette division évoluer constamment.

Contrairement aux saisons passées, il ne semble pas y avoir un épouvantail susceptible de survoler la Pro D2. Est-ce votre avis ?
Même s’il n’y a pas de favoris au-dessus du lot, on comprendrait mal qu’Agen ou Oyonnax ne jouent pas le haut du tableau. Il y a aussi des équipes comme Aurillac, qui a été finaliste la saison dernière, qui a un statut à défendre, ou Colomiers qui pratique un rugby assez intéressant tout au long de la saison. Et puis il y a des équipes qu’il va falloir surveiller comme Biarritz et Montauban qui se sont renforcées. Il y aura toujours Carcassonne et Narbonne qui vont défendre chèrement leur peau à la maison. C’est un championnat qui va être assez homogène, peut-être plus que les années précédentes où on avait des leaders qui dominaient assez largement les débats, comme Lyon ou La Rochelle, toutes ces équipes qui se sont maintenues ensuite en Top 14. On va en savoir plus dès cette reprise. On est un peu impatient de savoir quel sera le niveau véritable après le premier bloc de cinq matches pour se faire une idée des équipes qui pourront prétendre à la montée directe.

Au-delà de l’aspect sportif, l’accession de Vannes et Angoulême est elle aussi le signe d’un développement du rugby dans ces régions ?
C’est une volonté de la Fédération et surtout de la Ligue. Il faut saluer le travail des dirigeants dans ces régions-là. Il y a eu Lille il y a quelques années qui n’avait pas pu monter en raison de problèmes financiers. C’est maintenant au tour de la Bretagne. Avoir un club au nord de la Loire qui va représenter son département et sa région, c’est une très bonne chose pour le rugby national. Ça fait partie du développement de notre sport sur le territoire et ça permet de faire connaître un peu plus les valeurs de notre rugby.
Recueilli par Frédéric Cormary

http://video.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2-les-tontons-flankers-est-ce-l-annee-du-renouveau-pour-biarritz_vid882109/video.shtml

Interview de Roumieu sur Rugbyrama : article complet 

"La Pro D2 est quand même un championnat costaud et sans petites équipes. J'ai joué le maintien toute ma carrière et je suis venu à Biarritz pour jouer des phases finales".

T'arrives trop tard mon petit ! ça c'était avant ! du temps de l'autre David, le prisonnier !

Je viens de lire que Bryn Evans (notre ex deuxième ligne) était un des meilleurs joueurs cette semaine en Angleterre avec 9 touches gagnés (contre James Howell - 2 ieme ligne de Harlequins et Australie) ... dommage!

http://www.sudouest.fr/newsletter-thema/rugby/#xtor=EPR-186-[newsletter-thema-rugby]-20160923-[lien-texte]

Le zapping du premier bloc !
https://www.facebook.com/208217155896387/videos/1244261205625305/

Sympa, bonne idée =)

Comme beaucoup je suis très déçu de ce début de saison. 2 victoires en 6 matchs et un seul point de bonus défensif ramené de l'extérieur c'est famélique. Je pensais pourtant qu'avec ce duo d'entraîneurs qui avaient déjà fonctionné ensemble et qu'avec quelques recrues intéressantes, ce serait beaucoup mieux. Mais non, après 6 journées on se retrouve au fond du classement avec seulement 2 points d'avance sur la lanterne rouge. C'est pas possible, c'est honteux.

L'année dernière après 6 matchs nous étions lanterne rouge avec 0 points de bonus au compteur, donc....  . Nous n'avons pas pris( pour le moment) une fessée, on sait marquer des essais, on est mieux aux tirs au but. Je suis convaincu que dans peu de temps nous allons avoir une vraie équipe digne de ce nom.

De toutes façons on ne pouvait pas faire pire. J'admire quand même ton optimisme.

paquito a écrit:De toutes façons on ne pouvait pas faire pire. J'admire quand même ton optimisme.

tu as raison paquito par contre notre equipe avec un peu de sérieux aurait dû gagner tous les matchs

Encore une saison galère ! Après les difficultés financières de la fin de saison dernière, tout le monde s'était mobilisé. Beaucoup de socios sont revenus, des abonnés aussi et les partenaires ont largement soutenu le club. Mais après 8 journées de championnat, on en est presque au même point que l'an dernier. Les joueurs et le staff ne répondent pas aux attentes de tous ces gens là qui perdent déjà patience. Des abonnés restent à la maison, les recettes guichet diminuent, c'est très décevant. Mais pour l'instant personne ne s'affole, ni le président, ni les entraîneurs ni les joueurs qui persistent dans leur médiocrité. On va droit dans le mur si personne ne réagit.

Tu n'as pas la même vision qu'eux !
Nico n'a même pas parlé du match d'hier !

Vous voulez dire que tout le monde, hormis les supporters, s'en foutent et que l'argent donné n'a servi qu'a combler le déficit ?

iceberg a écrit:L'année dernière après 6 matchs nous étions lanterne rouge avec 0 points de bonus au compteur, donc....  . Nous n'avons pas pris( pour le moment) une fessée, on sait marquer des essais, on est mieux aux tirs au but. Je suis convaincu que dans peu de temps nous allons avoir une vraie équipe digne de ce nom.

Peu de temps, enfin un certain temps qui peut durer longtemps, le problème c'est que déjà le temps est long.

Et Isaac il fait quoi dans cette galère ? Il est totalement invisible pour les supporters, aucune déclaration dans les medias. Il n'a pas encore dit à Garcia qu'il se trompait dans ses choix. A t-il vu qu'hier on a encaissé un 5e essai sur maul après une touche où on n'a pas sauté pour mieux contrer l'adversaire au sol ?

Delmas n'est plus trop en odeur de sainteté à Toulon, on pourrait proposer à MB un échange Garcia / Delmas.

Pour le moment c'est Diego qui s'est fait virer, il ne va pas tout jeter ! quoi que...

MB à un penchant pour Marc Dalmaso, et comme ce n'est pas le grand amour entre Marc et Delmas ...

Je veux bien reprendre Delmas, il a eu des problèmes avec les joueurs cadres de l'époque mais maintenant ce n'est plus pareil. Mais je ne vois pas ce qu'il viendrait faire dans cette galère et on n'a pas assez d'argent pour le payer.

Pas sûr qu'il en ferait une question d'argent...

Comme c'est dit plus haut, il n'aura pas affaire aux mêmes joueurs, staff et Président
De plus il reviendrait avec un beau palmarès impliquant un certain respect de la part de tous !!
Enfin, je pense qu'il ne viendrait pas gratos !!!!  il va prendre cher où qu'il aille...s'il part du RCT !!

C'est comme quand tu vends un appart.
Il ne vaut que ce qu'on veut bien t'en donner !
Que vaut Delmas sur le marché des transferts ? Ça c'est une chose.
Qui est prêt à l'acheter ? Ça c'est la vraie question.

Vaka, l’étoile fuyante

AVANT BOURGOIN - BIARRITZ Star en devenir, l’ailier fidjien Saïmoni Vaka a vu son destin contrarié
par une interminable série de blessures depuis deux ans. Un sort qu’il espère enfin déjouer avec le BO



PIERRE MAILHARIN p.mailharin@sudouest.fr

Personne ne l’a vu venir. Même l’écran géant du BO peine à y croire, qui le confond avec Adriu Delaï. Comme une étoile filante dans la nuit obscure d’Aguilera, presque irréelle, éblouissante à la fois, Saïmoni Vaka a surgi pour aplatir entre les perches. Sa dernière fulgurance du genre datait du 13 décembre 2014, lors d’un match européen avec l’Aviron Bayonnais, face à la province irlandaise du Connacht. Une éternité.
On joue la 50e minute de la rencontre de Pro D2 Biarritz-Soyaux-Angoulême, ce 9 septembre. Soirée noire pour les rouge et blanc, qui vont s’incliner une demi-heure après face au promu charentais (20-21). Dans la grisaille ambiante, cette lueur : le Fidjien de 29 ans est redevenu un joueur de rugby.
« Je vois enfin la lumière au bout du tunnel », s’éclaire-t-il quelques jours plus tard, dans un Français correct, mâtiné d’une pointe d’accent du Sud-Ouest. Un peu trop hâtivement. Touché à la cuisse, il s’en retournera à l’ombre pour quelques journées. Comment le blâmer d’avoir anticipé sa sortie ? Depuis deux ans, le destin de Saïmoni Vaka ressemble à une éclipse sans fin.
Avec une retenue plus conforme à sa personnalité, l’îlien accepte de raconter cet itinéraire contrarié. Il a 19 ans quand, débarqué du bout du monde, il intègre le centre de formation du SU Agen. Ses appuis déroutants lui font très vite une place dans l’effectif pro. Avec le Quinze lot-et-garonnais, il inscrira 37 essais en six saisons, soit une encourageante moyenne de 6 par an.

Couvert de bandages

En 2013, à 25 ans et des poussières, le cauchemar des défenses semble sur orbite pour une carrière de finisseur d’action. Le SUA relégué de Top 14, il s’engage avec l’Aviron, premier étage espéré de la fusée vers les cieux du stade. « J’étais sollicité par beaucoup de clubs. J’ai choisi de passer par Bayonne, pour basculer sur quelque chose après. Ça n’a pas marché pour moi », résume-t-il aujourd’hui pudiquement.
La faute à une interminable série de blessures, qui va l’éloigner des terrains, jusqu’à l’envelopper de blanc les rares fois qu’ils les foulent à nouveau. Ces bandages, aux deux genoux et au bras droit, trahissent les meurtrissures d’un corps qui ne lui aura permis de disputer que 11 matchs en deux exercices sous la bannière bleu et blanc (1 essai).
L’énoncé de cette poisse lui est d’ailleurs douloureux : bras fracturé, rupture du ligament d’un genou, poignet cassé. Et la dernière, à l’intitulé à rallonge : fracture du péroné avec arrachement du ligament de la cheville.
C’était quelques semaines avant la fin de son contrat sur les bords de Nive. L’Aviron a perdu la foi dans son trop fragile joyau et décide de s’en séparer. L’ovale s’éloigne pour Saïmoni Vaka le maudit. « En 2015, à la fin du contrat, je n’étais pas du tout en état de rejouer. J’avais mal à la fracture, elle n’était pas très bien soignée. » D’autres auraient peut- être laissé tomber. Pas lui. « Je suis quelqu’un de positif, qui relève la tête. » Conseillé par son ancien agent, il rejoint un centre de remise en forme pour sportifs lourdement blessés, à Toulouse, Adhoc Performances. Déménage à Agen, où il laisse sa femme et sa petite fille la semaine. Huit mois de labeur et de sacrifice, qui le remettent en état.

Le pari de Darricarrère

Ne lui reste plus qu’à trouver un club qui croit encore en lui. Un jour de début d’année, le sort enfin radieux croise sa route. Il s’appelle David Darricarrère et a repris quelques mois plus tôt un BO en souffrance. « Je l’ai vu par hasard, alors que j’allais voir mon ami Jean-Guy Pichoustre, qui tient cette structure, retrace le manager rouge et blanc. J’ai discuté avec lui, comme je l’avais entraîné (NDLR : à Agen lors de la saison 2012-2013). Il m’a dit qu’il aimerait se relancer dans le rugby, je lui ai dit que je mettais ça derrière l’oreille. »
En avril, Saïmoni Vaka apparaît à Aguilera pour des tests. Concluants : le BO l’engage. Un coup de poker : « C’est un pari. Mesuré, mais un pari quand même », reconnaît David Darricarrère. La saison complète dira s’il est relevé. Après une nouvelle courte disparition de quatre matchs, le Fidjien a effectué son retour, discret, à Dax dimanche. Si tout va bien, il enchaînera à Bourgoin demain. Cette semaine à l’entraînement, il a décliné poliment l’invitation à en parler. Comme une étoile fuyante. De peur que le ciel ne lui tombe à nouveau sur la tête

Frédéric Garcia : « L’équipe est immature »

« Sud Ouest » Avez-vous digéré la claque à Dax dimanche (41-16) ?
Frédéric Garcia (entraîneur des avants du BO) Ce n’est jamais agréable de prendre 40 points, surtout quand on y va pour essayer de ramener quelque chose, sans même parler de victoire. Ce qui m’emmerde le plus, c’est qu’on soit sur courant alternatif. Cela masque nos progrès et ça donne une image de l’équipe que je n’aime pas.

Ce « courant alternatif » s’exprime-t-il davantage à l’extérieur ?
Pas forcément, c’est aussi pendant les rencontres. Bon là, ça a été sur le match entier, on ne va pas se mentir. Si c’est parce que c’était à l’extérieur, ça me fait chier. Ça n’a pas été le cas à Agen, donc je me dis que non. Il faut surtout qu’on comprenne qu’on n’a pas de marge dans notre implication pour faire les choses bien. Ce n’est pas une victoire bonifiée à domicile, arrachée à la 80e , qui doit nous sortir de là.

Justement, ce bonus contre Carcassonne (36-18) était-il trompeur ?
Non, il était construit, il avait été amené avec beaucoup d’envie de la part des 23 joueurs. Mais ça ne voulait pas dire qu’on était arrivé.

Vous n’avez pas de marge dans le jeu, mais pas davantage au classement (12e , avec trois points d’avance sur la zone de relégation). En êtes-vous conscient ?
On le sait. Avec une défaite à la maison et un calendrier qui nous fait sortir plus que recevoir, comptablement, c’est négatif. On ressort encore là, on va ressortir trois fois le prochain bloc. Il faut essayer de ramener des points de partout.

Cette irrégularité est-elle liée à une forme de relâchement ?
Je ne pensais pas. Mais peut-être qu’on s’est dit qu’on avait franchi un petit cap, ce qui était vrai. Ça ne l’est que si on met tous les ingrédients.

Attendez-vous une révolte de la part de votre groupe ?
J’attends surtout un autre comportement. Des garçons frais vont rentrer, notamment devant, et montrer ce qu’ils ont dans le ventre.

Bourgoin, 15e , est dans une situation un peu comparable. Cela majore-til la difficulté de votre déplacement ?
C’est simple : si on n’y va pas prêt mentalement, on fera comme les Dacquois il y a trois semaines, on en prendra 40. Au moins, on est prévenu.

Sur ce match, attachez-vous encore plus d’importance à l’engagement ou le résultat prime-t-il ?
De toute façon, je ne vois pas comment, sans s’engager, on pourrait ramener des points.

Sentez-vous une prise de conscience des joueurs, une meilleure implication à l’entraînement ?
On n’a pas de souci à l’entraînement. Je pense juste qu’on a une équipe immature, qui croit que les choses sont arrivées une fois qu’elle les a faites alors qu’il faut chaque week-end les remettre en chantier.

Le doute vous gagne-t-il ou restez-vous toujours positif ?
Il faut rester positif, mais on a aussi le droit d’être plus grincheux que d’habitude, il me semble

Victoire importante à BOURGOIN !!!
Car pour la suite, et en espérant une victoire contre Vannes, le bloc suivant est TRES relevé : 
3 déplacements :  Aurillac, Béziers et Oyonnax
2  réceptions : Mont de Marsan et Perpignan. 
 Et franchement, je ne vois pas bcp de possibilités de victoire si ce n'est peut être à Béziers...
Je sais, je suis défaitiste, mais bon....force est de constater qu'on a pas fini de se soucier pour notre B.O. !!!
Mais si on veut s'en donner la peine et les moyens avec discipline, des joueurs à la place qu'ils méritent (Usarraga), 1 système jeu efficace (contre en touches) et un pack conquérant digne de ce nom, çà peut le faire !!!!
Ça fait bcp, je sais, mais bon....on peut espérer !!

AUPA Bééééé Ooooo !!!!

Le problème sera psychologique
Ces matchs à l'extérieur sont sur la phase aller.
Aucune importance mathématique de les perdre.
Sauf dans les têtes et la crainte de la spirale négative que cela peut engendrer.
Si les joueurs et les supporters sont capables de s'approprier ça et de le gérer on peut ramener ne serait ce qu'un bonus défensif, voire mieux si affinité.
Cela voudra dire aussi au grand bonheur de Garcia que nous avons muri.
Ces matchs à l'extérieur auront leurs retours à la maison...

Si tu ne peux plus publier d'article de SO, inspire toi de Didier Rouston sur l'Équipe 21 qui décrit les actions et les buts sans présenter d'image.

L'intérêt du journal local était de donner des infos locales.
Les infos vues de Paris sont disponibles à profusion.
Le paradoxe c'est que les articles locaux sont mis à disposition pour les seuls abonnés sur Internet qui par définition est ouvert à tous, mais on ne peut pas les partager.
On utilise le réseau Internet mais on le limite.

jakes sud ouest c est gerson zeezee azur byron ab kakina

Tu as tout compris !!

On est au tiers du championnat et on peut donc faire un premier bilan. Il est négatif puisque le BO a concédé deux défaites à domicile (et en plus contre les deux promus) et gagné une seule fois à l'extérieur. Nicolas Brusque va être obligé de revoir ses ambitions à la baisse. Même si on n'est pour l'instant qu'à 6 points du 5e, on ne pourra pas prétendre aux places qualificatives. Pire que ça,vu le bloc qui nous attend, il va falloir regarder dans le rétroviseur. 5 points d'avance sur le 15e c'est maigre. Une fois de plus, il y a trop de blessés, trop de jeunes dans l'équipe et pas assez de joueurs d'expérience pour les encadrer. Quant aux choix des entraîneurs ils sont plus que discutables, le sujet le plus sensible étant celui d'Usarraga (78 minutes de temps de jeu en 10 matches soit même pas l'équivalent d'un match et le plus faible temps de jeu des 35 joueurs du BO !). Le capitanat confié à M.Lucu est également une erreur à mon avis.


          On va donc passer probablement toute la saison dans la deuxième moitié du tableau et trembler à chaque réception (et on n'a pas fait le plus dur) C'est très décevant et pas passionnant du tout.

Même Chambord a plus de temps de jeu qu'Usarraga !!!!

Moi ça me plait bien, il n'y a jamais eu autant de messages sur le forum !

Mais comme je gagne 10€ par message je vais devenir imposable.

Fallait le dire, Droopy peut poster en masse, 50/50 ça baigne, comme ça tu baisses de 50% ton seuil imposable.
Droopy a aussi un filon pour la Suisse.

Pas de panique, on sera dans les 6.





Les 6 du bas de tableau, mais dans les 6.

On a effectivement plus de chances d'être dans les 6 du bas que dans les 6 du haut !  

Droopy a écrit:Fallait le dire, Droopy peut poster en masse, 50/50 ça baigne, comme ça tu baisses de 50% ton seuil imposable.
Droopy a aussi un filon pour la Suisse.

Je te croyais plus en lien avec le Panama...

Panama en ce moment c'est (encore) chaud, la Suisse, ça s'est calmé.