Arbitrage vidéo

Après la demi-finale perdue par l'ASM : Lettre ouverte à Messieurs les Présidents de la FFR et de la LNR  ainsi qu’à tous ceux que l’avenir de notre rugby national intéresse… et inquiète parfois !

http://www.asm-rugby.com/actus/%C3%A0-messieurs-les-pr%C3%A9sidents-de-la-ffr-et-de-la-lnr

Encore une intervention sur l'évolution de l'arbitrage qui montre que l'arbitrage vidéo ne résout rien, il y a toujours interprétation d'un arbitre, cela ne fait que repousser les responsabilités sur le dos du 4° arbitre dans sa salle vidéo.

Que se passera-t-il si le réalisateur décide de ne pas montrer certaines prises de vues? On va faire une enquête?

Le réalisateur NéoZ n'a pas beaucoup insisté sur les hors jeu de Mac Caw à la fin de la finale contre la France (Mr Joubert ne les a pas sanctionnés). Lors de la dernière édition, certaines images sont arrivées sur les grands écrans juste avant la transformation et influencés l'arbitre qui avait accordé l'essai.

Comme Platini, arrêtons ce recours à la vidéo et acceptons que l'arbitre puisse se tromper.
Cela fait parti du sport (du sort) et donne lieu à des anecdotes qui font la légende de chaque discipline.

Ce n'est pas l'arbitrage, vidéo ou pas, qu'il faut remettre en cause, ce sont plutôt les règles actuelles de ce sport qu'il faut revoir, car en l'état elles rendent ce sport impossible à arbitrer correctement.

La vidéo est nécessaire.
Pour les fautes d' anti-jeu et jeu dangereux.
Il faut limiter aux 5m avant l' en-but et dans l' en-but.
Mais surtout supprimer la projection sur l' écran du stade.

Très bon article :
http://www.lemonde.fr/rugby/article/2016/09/23/dans-le-rugby-la-dure-loi-de-l-ecran-total_5002591_1616937.html

Je suis d'accord avec Villepreux, dès que le ballon franchit la ligne d'essai, par exemple en allongeant le bras si on est tout près de la ligne, on accorde l'essai, il n'est plus nécessaire d'aplatir. Comme au foot américain.
Et pour être vraiment sûr que le ballon a franchi la ligne d'essai, avec la technologie actuelle,il doit être possible d'installer une puce à l'intérieur du ballon, qui déclenchera un signal lors du franchissement. Finis les ralentis interminables pour essayer d'apercevoir le ballon sous un amas de joueurs, et quand par chance on l'aperçoit, savoir s'il a vraiment passé la ligne, et si on voit qu'il a passé la ligne, s'il a vraiment reçu une poussée idoine.

Ttattu a écrit:Je suis d'accord avec Villepreux, dès que le ballon franchit la ligne d'essai, par exemple en allongeant le bras si on est tout près de la ligne, on accorde l'essai...

c'est pas équitable,
ça favorise ceux qui ont les bras les plus longs...
les grands dadais...
ça pénalise les petits, les esprits vifs, les porteurs de l'intelligence situationnelle...

Il faut utiliser la "goal line technology"

Goal line, ça ne peut pas fonctionner.
En rugby on met des trys sur la largeur du terrain.
Et un coup de pied en but ferait sonner le try ligne.

Droopy a écrit:Goal line, ça ne peut pas fonctionner.
En rugby on met des trys sur la largeur du terrain.
Et un coup de pied en but ferait sonner le try ligne.

Dans ce cas là l'arbitre serait suffisant, on ne ferait pas appel à la technologie. Il y aura toujours des arbitres, les systèmes ne seront là que pour les aider, si besoin était.

Et le forward line il l'a ?

Ballons connectés
Gérard Maître, patron de la société Unistade, va doter ses ballons d’une puce électronique qui engrangera toute une série de données très utiles aux entraînements et intéressantes pour le public.

Des ballons bourrés de technologie pourraient bientôt envahir les terrains de rugby. La société française Unistade, qui détient la marque BeRugbe, est en train de créer, avec cinq étudiants de l’École des mines de Douai (Nord), un ballon de rugby connecté.
« Une puce installée à l'intérieur permettra d'engranger des statistiques. On pourra connaître l'altitude, la trajectoire, la vitesse et la rotation du ballon, explique Gérard Maître, président de cette société installée à Panazol (Haute-Vienne). Cela est notamment utile dans les phases d'entraînement. Un buteur peut par exemple réaliser des séries et obtenir des statistiques précises. Le joueur adaptera sa frappe et son jeu grâce aux données engrangées et les coachs pourront affiner leurs stratégies ».
BeRugbe aimerait ainsi prendre l'ascendant sur Gilbert, son concurrent direct, en première ligne dans le monde de l'ovalie. Les ballons de la société anglaise au nom français, sont utilisés par tous les clubs du Top 14. Ceux de l'entreprise limousine sont utilisés en Pro D 2 par Béziers et Montauban et en Fédérale 1 par toute une série de clubs.
L'innovation, pensée d'abord pour l'entraînement, pourrait à terme être utilisée dans les phases de jeux. « Si des capteurs sont positionnés tout autour du terrain, on pourra alors savoir si un joueur a fait, par exemple, un en-avant », imagine déjà Gérard Maître.

...et les colliers anti puces seront encore aux frais des supporters.